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Florilège d'anecdotes de la vie au collège

10 novembre 2015

Schéhérazade

schéhérazade - Copie (2)

 

schéhérazade - Copie (3)

 

 

schéhérazade - Copie (4)

 

 

schéhérazade - Copie

 

 

 

schéhérazade

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28 août 2015

La Mum boxe

Plus que quelques jours avant la rentrée alors je profite de mon petit Paul !

Récemment, j'ai reçu la Mum Box (oui bon, c'est moi qui me la suis envoyée, comme beaucoup de colis que je reçois, ahem), avec plein de jolies surprises pour maman et bébé à l'intérieur, dont un C.D. de chansons et comptines que nous avons testé immédiatement...

 

 

sieste2 - Copie (2)

 

 

 

 

sieste2 - Copie (3)

 

 

 

sieste2 - Copie

 

 

 

sieste2

 

 

Finalement ça a marché, voyez ! Mais ce fut un vrai combat (de box, huhu).

21 août 2015

Miroir ô mon beau miroir...

 

Ce n'est pas encore la rentrée mais j'en encore plein d'anecdotes dans mon cartable...

 

 

miroir miroir - Copie (2)

 

 

 

miroir miroir - Copie (3)

 

 

 

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miroir miroir - Copie

 

 

 

miroir miroir

 

 

 

miroir miroir 2 - Copie

18 août 2015

Histoire tirée par les cheveux...

... mais véridique !

 

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chignon0 - Copie

 

 

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chignon1 - Copie

 

 

chignon1

 

20 juillet 2015

Lectures d'été

Le Gros Meaulnes - Copie (2)

 

 

 

Le Gros Meaulnes - Copie (3)

 

 

Le Gros Meaulnes - Copie (4)

 

 

 

Le Gros Meaulnes - Copie (5)

 

 

Le Gros Meaulnes - Copie

 

 

Le Gros Meaulnes

 

 

 

gros-meaulnes_42523x4

 

 

Et vous, vous lirez quoi cet été ?

En tout cas, les bons mots des élèves vont me manquer...

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14 juin 2015

Rédactions

2005 : 

redac1

 

 

2015 : 

redac2

 

 

(Bon j'exagère, il y en a aussi des chouettes !)

 

 

 

 

 

 

7 juin 2015

Spectacle vivant

spectacle vivant - Copie

spectacle vivant

 

 

Tagada tsouin tsouin !

25 mai 2015

Madeleine de Proust

« Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint- Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse: ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venaitelle? Que signifiait-elle? Où l'appréhender? (…) Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents; peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. Et dès que j'eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s'appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu'on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j'avais revu jusque là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu'au soir et par tous les temps, la Place où on m'envoyait avant déjeuner, les rues où j'allais faire des courses, les chemins qu'on prenait si le temps était beau. Et comme dans ce jeu où les Japonais s'amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d'eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont-ils plongés s'étirent, se contournent, se colorent, se différencient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l'église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti,...

 

PROUST1 - Copie (2)

 

PROUST1 - Copie (3)

PROUST1 - Copie (4)

PROUST1 - Copie

PROUST1

 

 

 

Et la littérature en eût été changée...

 

 

PROUST 2

 

2 mai 2015

Ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont...

On continue sur le thème des retrouvailles émouvantes avec mes chers élèves !

 

trop - Copie

 

 

trop

 

1 mai 2015

"Tout le monde te fera aussi [l]a fête"

 

rebelotte

 

 

On peut dire qu'ils m'ont fait la fête...

J'aurai peut-être un autre discours lundi soir après une journée de cours musclée mais en attendant à moi aussi ça m'a fait GRAVE TROP plaisir de les revoir :-) !

Au fait, bonne fête du travail !

P.S. : on ne peut plus agrandir l'image en cliquant dessus, misère de misère ! J'ai envoyé un message à Canalblog pour essayer de rectifier cela... En attendant, à vos loupes !

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marche

Je dessine ce (et ceux) qui m'entoure(nt) et je propose aussi des cartes et des faire-part personnalisables sur ma boutique Etsy.

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